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Les œuvres de Didier Frydman peuvent être qualifiées de vanités urbaines. Elles sont réalisées par assemblages de morceaux de carrelage qu’il découpe, meule et lime avant de les coller. Elles sont dominées par les aplats de couleur d’où surgissent des mondes tantôt clos et labyrinthiques, tantôt infinis qui, en dépit des sensations de vertige ou de claustration, laissent toujours entrevoir des échappées.

Ses œuvres portent sur le rapport de l’homme, représenté par ses réalisations urbaines (rues, impasses, carrefours, building, phares …) à la nature, tout à la fois belle, grandiose, hostile, dangereuse, démesurée, qui oppose à l’homme des cieux lourds de menaces, des falaises abruptes, des récifs, des immensités désertiques et arides.

L’homme bâtisseur de villes verticales apparait dans sa petitesse et dans son désir de se rassembler, de s’élever pour réaliser ses ambitions. Les forces de la nature peuvent à tout moment le détruire et réduire à néant ses rêves d’éternité, de puissance et de grandeur.

La ville verticale face à la nature évoque, à l’instar de la tour de Babel, les vaines tentatives des hommes de défier le temps et la mort.

Par les titres, issus du monde de la consommation, qui réduisent les œuvres à de simples produits commerciaux, Didier Frydman tourne en dérision l'exploitation par la grande distribution des angoisses écologiques.

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